Bon alors voilà, moi aussi, je vous fais partager une de mes créations personelles. Moi, ma drogue, ce qui me calme, c'est d'écrire, alors je vous fais partager l'un de mes derniers poèmes.




Si tu avais assez de courage pour m'aimer vraiment, tu me scierais en deux, ferais un excellent ragoût de moi et dévorerais jusqu'à satiété.
Tu n'éprouverais que de la félicité en arrachant mes bras, en recueillant ce précieux sang, car il ne faudra pas que de moi, tu perdes une seule goutte.
Tu aurais un sourire aux lèvres : tu éplucherais la peau de mes joues pour récupérer avec soin les lambeaux de chair et les disposer au fond d'une casserole. Tu prendrais ses yeux que tu as si bien chéris, et les disposerais sur une assiette, et mes lèvres, que tu as si bien baisées, tu les prendrais pour graisser un moule. Tu couperais mes cheveux avec de grands gestes beaux et forts, humerais leur parfum et tu en réclamerais encore.
Et tu aurais tout simplement mon corps.
Tu t'attaquerais à ma poitrine, osant vraiment la mordre, tu grifferais mon ventre, révélant ma chair fraîche à la face du monde. Et quand, affamé, tu te serviras de ma jambe , l'os cédera très facilement, et même si ta bouche forme un baiser, tes dents pénétreront ma chair, dans muscles, mâcheront , puis, de ta langue, le tout glissera le long de ta gorge. Ceci sera mon cadeau. Bien plus fort que n'importe lequel de nos baisers. Tu pourras broyer, râcler, mâcher jusqu'à l'épuisement total. Te laisser aller, mugir, gémir, crier, exulter, te rassasier, te délecter.
Et ce sera un véritable festin ! Surtout, surtout, réserve mon cœur pour la fin ! Tu le dévoreras goulument à la petite cuillère, tu pourras sentir toute la saveur de mon amour, et cet arrière goût amer -pardon, mon amour- ce sont quelques relans de haine. Les je t'aimes te sembleront bien fades lorsque ton estomac sera rempli.
Tu n'avaleras plus rien pendant des jours et des jours, car tu auras goûté au plus savoureux des mets. Je reposerais, pâte visqueuse à la saveur informe, quelque part dans ton ventre, j'aurais véritablement pris possession de toi. Tu pourras vomir, cracher, tout faire, je serais toujours là. Agrippée à ta chair, coincée dans tes os, comme un parfum dont on ne se débarrasse jamais ...
Mais tu n'as pas la force de faire ce qui est nécessaire. Ne comprends tu pas que je reposerais bien mieux logée au plus profond de toi ? Dans le creux de ton ventre ? Tout contre toi bien au chaud dans tes tripes ?
Tu vas laisser le temps me prendre, il va m'attaquer et un vieux tas d'os desséché reposera au près de toi, tu pourras alors bien te lamenter, car il n'y aura même pas chair à racler.

Mais je te l'ai déjà dit ; c'est une honte qu'une âme de L comme toi soit partie en S !

J'adore en tout cas, on ressent bien toute l'ironie et le sarcasme ! <3
(et on s'en fiche si c'est la même chose !)

Bravo à toi en tout cas~
(En rapport avec le flood actuel ; Arrêtez cette tendance à vouloir manger tout le monde ! D8)

BRAVO ! BRAVA ! BRAVISSIMA !
j'ai adoré ! j'adore la poésie et franchement le tien est magnifique ! Une émule de Baudelaire !
Et d'ailleur, il a raison : tu fais quoi en S ?!
je t esignale que c'est de ta faute Sam si on flood la dessue ! tu n'as qu'a pas être si appétissat que diable !-si je puis me permettre !

JE SUIS EN S PARCE QUE ... Parce que ...
Mmmmh excellente question ... part méditer ....
Tooooooooooooooooooooooom

Bon, un autre "poème" (mais est-ce vraiment le bon terme ?), sur le même thème, mais un peu plus court cette fois-ci.
ENJOY

Café noir

Je te ferai l'amour dans un champ de margeurites,
Ecraserai mes cigarettes sur tes coudes, ...
Fanatique !
Je t'arracherai les cheveux un à un,
Pour écorcher tes lèvres gersées et te baiser les pieds.
Tu es ma déesse et je vénère ton corps.
Tu es magnifique ainsi mutilée.
Et mes yeux débordent d'émotion alors que je pense déjà à t'enlever les tiens.

J'adore la tournure que tu as donné à la dernière phrase
Les plus courts ne sont pas les moins bons en tout cas, bravo~ ;D