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 Quand Vlad écrit sur un autre Vlad...

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Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... _
MessageSujet: Quand Vlad écrit sur un autre Vlad...   Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... Icon_minitimeMar 15 Déc 2009 - 18:10

*s'avance timidement*

Euh bonjour à tous.

Voilà, j'écris un peu, notamment des fanfictions, et je me disais que je pourrais vous en soumettre une. C'est une fanfiction sur le manga Hellsing, mais je ne crois pas qu'il faille forcément connaître le manga pour comprendre ce qu'il se passe puisque pour l'instant c'est plutôt sur le passé du vampire Alucard, donc en fait Dracula. Pour ceux qui n'auraient pas lu ce chef d'oeuvre et/ou qui ne connaitrait pas l'homme dont est tiré le célèbre vampire, je vais vous faire un résumé qui vous permettra de bien comprendre ce qui se passe.

Déjà, il faut savoir que Dracula est inspiré d'un homme ayant vraiment existé, le roi de Valachie Vlad Tepes qui a existé durant le Moyen-Age. Son règne se fit dans le sang, et ce dès sa jeunesse. Deuxième fils sur les trois enfants du roi Vlad, lui et son plus petit frère furent pris en otage par le sultan de Turquie qui, vraisemblablement, abusa sexuellement de lui. Réussissant à s'échapper et à rentrer en Valachie, il apprend que son père et son frère ainé ont tous les deux été assassinés et que c'est un traitre qui est sur son trône. Après l'avoir éliminé, Vlad devient roi de Valachie et mène une politique proche de la tyrannie. En effet, il faisait régner l'ordre par la terreur et se trouvait être un homme intransigeant et qui détestait la vie. Il condamnait à divers supplices pour pas grand chose, son préféré étant l'empalement qui était comme une sorte de vengeance vis à vis des abus sexuels dont il avait été la victime. Il fut plusieurs fois écartés du trône, y revint avec acharnement et se fit finalement exécuté alors qu'il avait une quarantaine d'années.

Selon l'auteur du manga Hellsing, c'est alors qu'il allait être décapité que Vlad renie Dieu et se damne, devenant ainsi un vampire. Ensuite, découle l'histoire du roman de Bram Stocker, dans lequel Dracula arrive à Londres et vampirise Lucy, une jeune noble. Son docteur, Abraham Van Helsing, soupçonne l'oeuvre d'un vampire et commence à chasser le maître vampire. Poussé dans ses derniers retranchements, celui ci est obligé de regagner son château en Transylvanie mais se fera intercepter par Van Helsing, où il sera vaincu.

C'est à cet endroit là que commence ma fanfiction. Si vous êtes intéressé, référez vous aux pages Wikipédia sur Vlad III l'Empaleur, Dracula et Hellsing (que je vous conseille vivement de lire pour ceux qui ne connaîtraient pas).

Je m'excuse d'avance du double post, je vais poster mon texte dans le prochain post pour que cela fasse plus propre :D
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Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... _
MessageSujet: Re: Quand Vlad écrit sur un autre Vlad...   Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... Icon_minitimeMar 15 Déc 2009 - 18:12

« Ne m’approche pas, humain ! »
Il fit un pas en arrière, retroussant le nez devant l’épouvantable parfum d’ail que l’homme dégageait. Cela l’incommodait au plus haut point et il avait du mal à se concentrer sur autre chose que cette puanteur abominable. Il porta la main à son cœur, râlant avec fureur, reculant devant le crucifix que cet humain lui tendait.
« Cessez de fuir, Comte. Vous avez déjà perdu, vous le savez. Alors rendez vous. »
Dracula secoua la tête tout en montrant les crocs, mais la volonté de l’humain ne vacillait pas. Il se rapprocha encore un peu et le Comte vit sa main se resserrer sur le pieu de bois.
Il en conçut une terrible rage.
« Penses tu vraiment pouvoir me tuer, misérable humain ? » gronda-t-il en écarquillant ses yeux sanglants « Tu es un simple mortel, tu n’es rien face à moi ! »
Et pourtant, le Comte reculait. La simple vue de l’argent lui brûlait les yeux et son odorat trop aiguisé le mettait au supplice. Des râles menaçants grondaient dans sa gorge, comme ceux d’un chien acculé qui s’apprête à mordre.
Il leva les yeux vers la lune, sa compagne pour l’éternité, mais son sort la laissait indifférente. Celle avec qui il avait passé de si belles nuits l’abandonnait aujourd’hui.
Il était seul devant l’Enfer.
Privé de ses pouvoirs par les grigris maléfiques de cet homme, Dracula se savait pris au piège. Il lui aurait été possible de courir - cela il en était encore capable - mais le noble sang qui coulait dans ses veines, celui de la famille royale de Valachie, l’empêchait de céder à une telle couardise. De plus, n’était-il pas la créature la plus puissante sur cette Terre ? Qu’avait-il donc à craindre d’un humain ?
Risquant le tout pour le tout, il se jeta soudainement en avant, la bouche grande ouverte sur la gorge de son ennemi. Mais celui-ci n’hésita pas une seule seconde et planta son pieu dans la poitrine du vampire.

Le Comte hurla de douleur et porta les mains à son cœur blessé. Il tituba et baissa des yeux stupéfaits sur le flot de sang noir qui filait entre ses doigts. Il était incapable d’admettre qu’il était réellement touché, grièvement qui plus est.
Lui, vaincu par un vieillard ? L’immortel Comte Dracula avait-il finalement perdu sa course contre la vie ?
« C’est impossible… » souffla-t-il en écartant ses doigts poisseux et gluants « Je ne peux pas…mourir.
- Tout le monde meurt un jour, Comte. Même les monstres comme vous. »
Soudain, et malgré tous ses efforts pour rester debout, Dracula se sentit vaciller et il tomba au sol, sur le dos. L’humiliation était insupportable, mais la douleur dans sa poitrine l’était bien plus encore.
Les yeux grands ouverts, il regardait le ciel sans comprendre.
« Est-ce ma dernière nuit ? Après ces siècles d’errance, serais ce la dernière fois que je contemple la lune ? » pensa-t-il avec effarement.
Sa tête bascula de côté et il embrassa du regard le dédale de tombes qui s’étalait devant lui. Il se souvint alors que quelques uns des locataires étaient passés sous ses crocs.
Comme ils devaient se délecter de le voir ainsi à présent ! Il lui semblait presque entendre leur voix criant vengeance sous lui, quelque part dans les flammes infernales de l’Enfer.
Sa prochaine destination…
« Comte Dracula, vous allez mourir maintenant. » déclara solennellement l’humain en se penchant sur lui « J’aurais vengé la mort de Miss Lucy et de milliers d’autres victimes de votre soif… »

Ils restèrent silencieux un moment, écoutant le vent qui sifflait entre les tombes et le sang qui ruisselait sur la poitrine de Dracula. Des larmes rouges commencèrent à couler sur ses joues et il s’en voulut d’une telle faiblesse. Il serra les dents avec force et ses longues canines crissèrent les unes contre les autres. Puis il ne bougea plus pendant un moment, pensif.
« Qui es tu, humain ? » finit-il par demander avec un calme étrangement résigné « De quelle noble lignée viens tu donc pour avoir pu me défaire ainsi ? »
Il planta son regard brûlant dont les flammes s’estompaient petit à petit dans celui de son ennemi. Il cherchait une explication à sa défaite et pensait que seul un seigneur d’une dynastie plus prestigieuse que la sienne avait pu le soumettre. Cependant, l’humain secoua lentement la tête, et les traits du vampire se crispèrent.
« Je m’appelle Abraham Van Helsing et je ne suis qu’un humble docteur » répondit-il tranquillement, puis, soutenant le regard de Dracula, il ajouta : « Le sang ne fait pas tout… Comte ».

Malgré son apparente indifférence, Van Helsing admirait le roi vampire pour son intelligence et sa ténacité. Il le plaignait même un petit peu, condamné qu’il était à la solitude et à l’exclusion éternelle.
Mais quelque fut la pitié qu’il pouvait lui inspirer, Dracula devait mourir. Ces meurtres devaient cesser. De telles créatures ne pouvaient arpenter les nuits et semer la terreur ; elles ne devaient même pas exister. Leur âme en proie à la haine et à la rancœur devait trouver la paix promise à toutes. Et celle de Dracula s’apprêtait à être libérée.

Le vampire poussa un faible gémissement et ses mains cherchèrent fébrilement à retirer le pieu de son cœur. Van Helsing l’en empêcha en agrippant ses mains et fut surpris un instant de la dureté et de la froideur de sa peau. Mais après tout, n’était-il pas déjà un cadavre ?
« Dites moi… Qu’est ce que ça fait de mourir ? » finit-il par demander, laissant échapper la question qui lui brûlait les lèvres depuis un moment.
Dracula émit un rire rauque qui lui fit cracher encore un peu plus de sang.
« Ce n’est pas très agréable » concéda-t-il avec un petit sourire cynique « Mais ne t’en fais pas, mortel, tu le sauras bien assez tôt. »
Il partit à nouveau d’un grand rire enroué et sa poitrine se souleva brusquement. Il eut un hoquet et son corps entier se cambra avec violence. Un gémissement surpris et douloureux lui échappa, puis il retomba doucement au sol. Son visage n’exprimait plus qu’une immense lassitude.

Quelques minutes de silence s’ensuivirent. Le vampire regardait dans le vague, la tête penchée sur le côté. Il paraissait réfléchir.
Sa langue léchait constamment ses lèvres tâchées de sang. Sa vie continuait de s’écouler au rythme de son cœur, et pourtant…
« Pourquoi … ? » murmura-t-il, comme se parlant à lui-même.
Van Helsing, extirpé de sa rêverie, fut intrigué par ses paroles et le pria de répéter.
« Pourquoi hésites-tu à me tuer, humain ? » demanda-t-il finalement en se tournant vers son ennemi.
Van Helsing parut stupéfait de cette question et répliqua presque immédiatement.
« Mais je vous ai déjà…
- Pas de cela avec moi, mortel » l’interrompit-il avec fermeté « Tu sais tout aussi bien que moi que, malgré la gravité de ma blessure, cela n’est pas suffisant pour me tuer. Qu’attends tu pour me trancher la tête, fourrer ma bouche de ton ail immonde, brûler mon corps et « libérer mon âme de sa damnation éternelle », comme ces balivernes chrétiennes le prêchent ? Aurais tu trop peur de ton Dieu pour ne pas enfoncer ce pieu plus profondément dans mon corps ?
- Dieu me félicitera d’avoir débarrassé la Terre de ta race impure ! » s’emporta soudain Van Helsing, dur comme la glace.
Mais à sa plus grande consternation, le Comte se mit à glousser avec délice, puis son ricanement s’accentua et se mua en un véritable fou rire. Son corps affaibli faisait d’inquiétants soubresauts et le sang coulait en rivière de sa poitrine, mais il ne semblait pas y accorder d’importance. Confus, Van Helsing dut s’inciter au calme et attendit patiemment que le Comte lui explique les raisons de cette soudaine hilarité.
Peu à peu, les rires s’espacèrent, remplacés par une toux grasse et pénible. Aux premiers pics de douleur, les yeux du vampire roulèrent furieusement sur eux-mêmes, comme s’il se demandait avec affolement ce qui pouvait bien lui arriver. Puis, avec un claquement de langue agacé, il était soudain redevenu aussi lucide et silencieux que possible.
Mais à présent, un sourire diabolique étirait ses lèvres écarlates.
« Exterminer ma race ? » répéta-t-il avec un ravissement évident « Vraiment ? Allons allons, moi qui commençais à croire que tu n’étais pas trop stupide pour un humain… »
Son sourire dément grandissait encore un peu, et Van Helsing trouvait très désagréable cette façon que le Comte avait de se payer sa tête. Bien qu’il fusse sur le point de mourir, il parvenait encore à se placer en position de supériorité et à le considérer avec suffisance.
« Cet homme a tenu les reines pendant trop longtemps » pensa le docteur avec amertume.

Comme Van Helsing ne répondait rien, Dracula poursuivit d’un air follement amusé.
« Tu pensais réellement qu’en me tuant la Terre serait débarrassée des vampires ? Pauvre homme, que tu es naïf. Nous sommes des milliers à faucher des vies humaines chaque nuit. Et ma mort n’y changera rien »
Van Helsing blêmit un peu mais ne se départit pas de son assurance.
« Vous mentez. » trancha-t-il avec fermeté « Jamais je n’ai entendu parler d’autres vampires que vous, parce qu’il n’y en a pas d’autres. Vous êtes une erreur de Dieu, et Dieu ne commet jamais deux fois la même erreur. »
Le sourire de Dracula s’élargit encore, et Van Helsing en conclut que la douleur lui avait fait perdre la raison, à compter qu’il ne l’ait pas déjà perdue depuis longtemps. Ou bien étais ce une nouvelle ruse de sa part, une tentative désespérée pour le désarçonner et reprendre l’avantage ?
« Oh vraiment ? » minauda le vampire, répondant à la fois à ses paroles et à ses pensées « Pourtant, votre charmante Miss Lucy -délicieuse gorge d’ailleurs- est devenue une des nôtres une fois que j’eus fini de m’occuper d’elle. Certes, vous l’avez détruite. Un véritable gâchis d’ailleurs. Mais en quatre siècles, elle n’est assurément pas la première que je rallie à mes rangs. Combien de mes victimes rôdent encore à l’heure qu’il est ? Et combien d’autres vampires ont-elles elles-mêmes engendré ? »
Le visage de Van Helsing se décomposait à mesure qu’il comprenait.
Et lui qui pensait débarrasser l’humanité de la menace vampirique ! Il avait beau avoir mis le maître des vampires hors d’état de nuire, il n’avait pas un seul instant pensé à la démoniaque progéniture qu’il laissait derrière lui. Mais comment n’y avait-il pas songé plus tôt ?
« De plus, » reprit Dracula désormais d’excellente humeur « Il est absolument impossible que je sois un cas isolé. D’autres vampires originels, comme moi, ont du surgir des profondeurs de l’Enfer et créer leur propre descendance. Aaah, quand je songe à tous ces petits vampires qui grouillent sur cette Terre, prenant des vies humaines au hasard de leurs envies, mon cœur en tremble d’émotion ! »
Il était tellement réjoui qu’il en venait presque à oublier qu’il avait un pieu enfoncé dans le cœur. Le visage anéanti de son ennemi valait bien cette souffrance.
Van Helsing tomba à genoux et resta silencieux un moment, les yeux perdus dans le lointain. Une vague de désespoir s’insinuait sournoisement dans son cœur, annihilant le sentiment de triomphe qui s’y était installé. Sa haine envers les vampires, ces créatures infernales qui brisaient la vie des vivants, lui soufflaient que sa tâche n’était pas terminée. Pas avant que le dernier d’entre eux ne soit tombé.
« Mais je suis trop vieux maintenant… » souffla-t-il avec dans la voix un accent de détresse « Je ne peux pas faire cela tout seul… »

Le docteur plongea sa tête entre ses mains, accablé par la terrible mission qu’il s’était lui-même attribué. Dracula l’observait, un petit sourire tranquille flottant sur ses lèvres. Et Van Helsing qui ne lui donnait toujours pas le coup de grâce…
Le roi vampire sut que ce n’était pas la fin pour lui. Oh non, il aurait encore bien des nuits à vivre…
Il contempla le ciel, se sentant revivre de nouveau, et sourit à la lune.
« Juste toi et moi, ma belle… » pensa-t-il en fermant les yeux, apaisé.

~ A suivre ?
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Sammael Ruthven
Démon † Directeur Psychipathe
Démon † Directeur Psychipathe
Sammael Ruthven

Masculin •Lettres : 452
•Vit depuis le : 09/06/1862
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•Origine : D'un sombre cauchemar ?
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•Lien vers la fiche : Autopsie d'un Menteur

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• Rumeurs:

Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... _
MessageSujet: Re: Quand Vlad écrit sur un autre Vlad...   Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... Icon_minitimeDim 20 Déc 2009 - 20:51

J'a-do-re !
En plus, c'est un vrai vampire, le mythe continue quoi, ça change du vampire qui se refoule tout seul du XXIème siècle, vous voyez de qui je parle, hum ? >.>

Mais j’aime ! Le retournement de situation et pis le dernier paragraphe, wow quoi ! <3
Je dis pas non pour lrie la suite~ !
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Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... _
MessageSujet: Re: Quand Vlad écrit sur un autre Vlad...   Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... Icon_minitimeMar 22 Déc 2009 - 10:07

Merci Sammael d'avoir pris le temps de lire mon pavé !!
J'ai vu et lu Twilight avant de lire Dracula et je dois avouer que quand je me suis tournée vers ce classique je me suis rendue compte à quel point les vampires de Twilight sont fades et sans intérêt ! J'avais déjà trouvé que c'était un peu trop fleur bleue, mais alors là ça a été le coup de grâce.
Moi je dis vive les vampires cruels, solitaires, égocentriques, arrogants et sans pitié !! C'est comme ça qu'ils sont censés être...
M'enfin je me calme sinon je peux déblatérer comme ça pendant un moment.

La suite est en cours de rédaction, je la posterais dès qu'elle est terminée.

Merci de m'avoir lu, vraiment ^^
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Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... _
MessageSujet: Re: Quand Vlad écrit sur un autre Vlad...   Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... Icon_minitimeMar 5 Jan 2010 - 20:12

Coooooooooool ...
Mais où est la suite ? Il nous faut une suite !
Perso j'adore ! Enfin des VRAIS vampires (parce que Twilight sa craint ...).
^^ j'adore les deux personnages : Van Helsing (qui est un DIEU pour moi XD ... Surtout joué par Hugh Jackman) qui veut tuer tous les vamires. Mais il ne pourra jamais nous exterminer TOUS ! Mwahahahahahahahaaa ... Et puis Dracula, ouais ! Vive Dracula, grand classique de la littérature à lire et à relire !
...
Mais ... A quand la suite ?
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Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... _
MessageSujet: Re: Quand Vlad écrit sur un autre Vlad...   Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... Icon_minitimeMar 5 Jan 2010 - 20:37

Merci à toi Blair pour m'avoir lu ^^
Même si je n'ai aucune affection particulière pour Van Helsing, j'aime quand même beaucoup traiter avec ce personnage. De toute façon, dans ma fic en tout cas, j'aime énormément m'occuper des deux, ils sont aussi intéressants l'un que l'autre.
Même si j'ai quand même une préférence pour Dracula <3
(si le gore ne te dérange pas, lis et/ou regarde Hellsing ! enfin un manga avec de VRAIS vampires)

La suite est prête depuis un moment, j'avais juste... oublié de la poster ^^"
Pardon à Sammael qui l'attendait peut-être :silent:

*

Lorsqu’il rouvrit les yeux, Van Helsing s’était relevé. Son regard avait retrouvé de sa froide détermination, comme s’il ne l’avait jamais perdue. Il commença à fouiller dans un sac qu’il portait à l’épaule et Dracula l’observait avec curiosité.
« Dis moi humain, qu’est ce que tu comptes faire de moi ? » demanda-t-il tranquillement «Vas-tu te décider à me tuer ou bien…»
Il ne termina pas sa phrase, trop surpris par ce qu’il voyait. Van Helsing tenait à présent une corde dans les mains et la déroulait avec application.
« Je me suis dit que ça pourrait m’être utile » répondit-t-il à la question muette du vampire « Pour vous immobiliser au besoin. Mais finalement, j’en ai trouvé une toute autre utilisation. »
Il s’accroupit alors près des pieds du Comte et entreprit de lui lier les chevilles. Dracula, scandalisé d’un tel affront, s’efforça de se dégager, mais le pieu dans son cœur l’immobilisait totalement. Il avait beau faire le fier, il savait pertinemment qu’il flirtait de très près avec la Mort et qu’un mouvement malencontreux pouvait l’y précipiter. C’est ainsi qu’il dut se laisser ligoter les pieds, comme un vulgaire poulet que l’on s’apprête à déplumer. Il enrageait ; jamais personne ne lui avait fait subir pareille humiliation et aucun de ceux qui s’y étaient essayé n’étaient encore là pour s’en vanter.
« Tu vas me payer cet outrage, Van Helsing » gronda le vampire en montrant les crocs « Je te promets une mort si lente et si abominable que ton pauvre esprit ne peut même pas la concevoir. »
Le docteur ne réagit pas à cette menace et Dracula en conçu une fureur plus puissante encore. Ses yeux ensanglantés semblaient brûler comme d’immenses flammes infernales et son visage même, si calme quelques instants plus tôt, aurait pu être celui du diable tant il respirait la cruauté. Cependant, Van Helsing parut y être insensible.
« Bien, nous allons séjourner un moment dans votre demeure, le temps que des renforts viennent me rejoindre » dit-il en attachant le reste de la corde autour de sa taille « Nous allons retourner en Angleterre le plus vite possible. Et effacez cette lueur d’espoir dans vos yeux, vos compagnes ne vous viendront pas en aide : je me suis occupé d’elles. »
Le maigre sourire qui avait commencé à se dessiner sur les lèvres du vampire se mua en une moue dépitée.
Il s’enferma alors dans un mutisme boudeur, et Van Helsing sentit qu’il ne dirait plus rien pendant un moment. Aussi, sans rien ajouter de plus, il commença à marcher vers le château, tirant le Comte derrière lui.


Le jour était encore loin quand ils y parvinrent. Dracula n’avait pas ouvert la bouche une seule fois de tout le trajet et gardait la tête penchée sur le côté, regardant le paysage défiler d’un air morne. Ses longs cheveux traînaient derrière lui, accrochant au passage toutes les poussières et les feuilles mortes qui jonchaient le chemin. Sa cape noire comme la nuit était à présent d’un jaune sablonneux et déchirée par endroits. Si ses yeux ne brillaient pas d’une telle haine, on aurait pu croire que la vie l’avait quitté en cours de route.
Van Helsing s’arrêta devant l’immense porte noire, un instant impressionné par la hauteur de l’édifice. Le château biscornu était digne d’être la demeure du roi vampire, avec ses hautes tours étriquées et ses formes brisées qui inspirait un profond sentiment d’insécurité. Le docteur n’avait pas particulièrement envie de rentrer là dedans, d’autant qu’il se sentait soudain en position d’infériorité, mais il n’avait pas le choix.
« Dis moi, l’humain… »
Van Helsing sursauta et se retourna avec violence. Le Comte l’observait d’un regard las, et c’était comme si quelque chose s’était éteint en lui. Comme si sa superbe arrogance avait finalement déserté.
« Qu’est ce que tu comptes faire de moi au juste ? » demanda-t-il, si épuisé que sa voix n’était plus qu’un murmure « Tu as décidé de me garder en vie, il y a une raison à cela ? »
Van Helsing resta indécis quelques instants, ne sachant s’il devait lui dévoiler tout de suite ses projets. Le vampire était plutôt calme, probablement fatigué de sa blessure et du jour qui approchait. Il jugea donc préférable de ne rien dire : tant qu’il était dans l’ignorance, Dracula restait sage et ne lui causait pas de soucis.
« Vous le saurez bientôt » se contenta-t-il donc de répondre.
Le Comte ferma les yeux, résigné à prendre son mal en patience.
Ce n’était pas le temps qui lui manquait après tout.

Le château était aussi silencieux qu’un tombeau oublié depuis des siècles. Les vieilles pierres des murs suintaient d’humidité et les salles sombres sentaient le renfermé et la poussière. Cependant, à peine eut-il franchi la haute porte noire que Dracula se sentit apaisé. C’était la première fois depuis ces quelques mois en Angleterre qu’il rentrait chez lui, dans cette bâtisse qui avait connu quatre cents ans de sa non-vie et dans laquelle il gardait tout ce qu’il avait accumulé au cours des derniers siècles. Malgré sa situation peu enviable, il se sentait tout de même un peu mieux, et il caressait même l’espoir de pouvoir échapper à Van Helsing d’ici la nuit prochaine. Et la première chose qu’il ferait aussitôt libéré, ce serait de lui infliger le châtiment qu’il méritait.
« On ne salit pas le nom de Dracula impunément » pensa-t-il avec orgueil tandis que Van Helsing le traînait dans le hall.
Le vieux docteur s’octroya un instant de répit, le temps de reprendre son souffle. L’atmosphère de la demeure l’oppressait mais cela, le Comte n’avait pas à le savoir.
« Bon, j’ai pas mal de choses à faire avant que l’on ne retourne à Londres. Beaucoup de lettres à écrire notamment. » dit-il au bout d’une minute puis, regardant le Comte qui restait silencieux « Pendant ce temps là, vous devriez vous reposer. La blessure dans votre poitrine ne guérira pas toute seule. »
Il parut réfléchir quelques secondes et se décida finalement à approcher Dracula, tout en vérifiant qu’il avait toujours son crucifix autour du cou. Arrivé à sa hauteur, il lui délia les chevilles avec prudence puis le jaugea un instant, indécis. Le vampire feignit la docilité la plus respectueuse et Van Helsing, apparemment satisfait de cette soumission, attrapa le pieu et le retira d’un coup sec.
Le Comte poussa un gémissement et serra les dents aussi fort qu’il put. Une giclée de sang vola sur le carrelage, puis la douleur se calma peu à peu jusqu’à devenir supportable.
Il poussa un soupir de soulagement et se mit lentement debout, non sans vaciller un peu sur ses jambes.
« Merci… Maître. » murmura-t-il en s’inclinant légèrement.
Le visage de Van Helsing se figea quelques secondes, et une lueur de méfiance passa furtivement dans ses yeux. Cependant, comme Dracula gardait toujours la tête baissée, il se détendit et en conclut que le vampire le reconnaissait comme supérieur à lui. Peut-être étais ce une vieille tradition du pays de s’assujettir à celui qui nous vainc ?
« Bien… bien. » marmonna-t-il, encore un peu confus « C’est très bien. Bon, j’ai besoin d‘une machine à écrire. Est-ce que vous…
-Dans mon bureau, Maître. » susurra humblement le vampire, soulignant ses paroles d’un petit sourire mystérieux.
Van Helsing ne sut pas comment l’interpréter, mais l’obéissance du roi vampire le grisait tant qu’il n’y prêta pas vraiment attention.
« Toutefois… » reprit Dracula l’air de rien « J’aimerais, si vous me le permettez, pouvoir me laver avant d’aller me reposer. J’ai horreur d’être négligé, vous comprenez…
-Bien sur bien sur » acquiesça Van Helsing en souriant « Vous pourrez vous laver pendant que j’écris mes lettres. Cependant, il vous faudra emmener le bac d’eau jusqu’au bureau : j’ai l’intention de vous surveiller, au cas où.
-Mais… mais bien sûr, Maître » murmura Dracula en grinçant légèrement des dents.
Il ne laissait rien paraître de ses pensées, mais la rage bouillonnait dans ses veines. Son ego souffrait toujours autant de sa défaite, d’autant que le vieil homme le voyait comme un serviteur.
Etait-il vraiment assez stupide pour croire à cette pitoyable soumission ? C’était bien mal connaître Dracula que de le penser capable d’abandonner sa fierté et sa noblesse pour un statut de vassal. Il avait été souverain de Valachie puis Comte, il avait gouverné des armées qui ne juraient que par son nom, il avait fait trembler nombre de nations, et maintenant il se retrouvait esclave ? Van Helsing était un imbécile d’envisager une telle aberration.
« Tu vas vite comprendre que tu t’es fourvoyé, humain. » pensa le Comte avec délectation « Mais ce sera peut-être un peu trop tard pour toi »
Et, cachant le sourire malicieux qui s’esquissait sur ses lèvres, Dracula conduisit Van Helsing jusqu’à son bureau.
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Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... _
MessageSujet: Re: Quand Vlad écrit sur un autre Vlad...   Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... Icon_minitimeMer 6 Jan 2010 - 15:20

... ... (Mais c'est à croire que tu fais exprès de couper au passage les plus intéressants !)
XD
J'adore cette suite !
Mes lignes préférées :
1 - « Je te promets une mort si lente et si abominable que ton pauvre esprit ne peut même pas la concevoir. »
Perso ... J'ai un tout petit peu flippé ... Mais il s'agit tout de même du Comte Dracula ...
2 - C’est ainsi qu’il dut se laisser ligoter les pieds, comme un vulgaire poulet que l’on s’apprête à déplumer.
J'aurais trop voulu être là pour voir la tête de Dracula, tu parles d'une humiliation !
3 - Etait-il vraiment assez stupide pour croire à cette pitoyable soumission ?
Excellente question de rhétorique ... Comme si Dracula allait se soumettre !

Sinon ... Une suite est prévue ?
Oui ?
Non ?
Peut-être ?
XD
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Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... _
MessageSujet: Re: Quand Vlad écrit sur un autre Vlad...   Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... Icon_minitimeMer 6 Jan 2010 - 16:49

Merci encore d'avoir lu ! ^^
Oui oui, une suite est prévue, je sais pas trop pour quand parce que j'ai un bac blanc la semaine prochaine, que je suis pas là ce week end, que les profs ont décidé qu'ils seraient judicieux de nous faire crouler sous les devoirs et que bien sur je donne la priorité aux rp en cours.
Donc pas avant un moment, mais cette fois je n'oublierais pas... enfin j'espère xD
(souvent j'écris j'écris j'écris et je suis tellement emportée que j'oublie de poster !)

D'ailleurs, je sais pas si je pourrais finir de te répondre ce soir, j'ai commencé et j'en suis bien à la moitié, mais je suis pas sure d'avoir le temps de finir avant demain... Sinon au pire je finis vendredi soir avant de partir en week end.

Enfin bref, je me tais, c'est hors sujet tout ça =X
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Quand Vlad écrit sur un autre Vlad... _
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Quand Vlad écrit sur un autre Vlad...

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